Ces dernières années, de nombreux jeunes conducteurs ivres ont perdu la vie ou leur mobilité physique au cours d’un accident de voiture. Face à cette situation alarmante, les autorités sont encore plus sévères avec les conducteurs novices en termes de consommation d’alcool au volant. À dater du 1er juillet 2015, le taux légal d’alcoolémie en application est de 0,2 g/L de sang. Tout conducteur doit savoir que la conduite en état d’ivresse implique le paiement d’une amende surtout lorsque le taux d’alcoolémie dépasse le seuil accepté.
- L’âge légal pour conduire sous alcool
2. Comment éviter de payer une amende pour conduite en état d’ivresse ?
- Favoriser l’utilisation d’un éthylotest
- Réduire le taux d'alcoolémie
3. Les sanctions pour un taux d'alcoolémie non autorisé
- Taux d'alcoolémie compris entre 0,5 et 0,79 g/L
- Conduite en état d’ivresse récidive avec un taux d'alcoolémie égal ou supérieur à 0,8 g/L
- Jeunes conducteurs dépassant la limite de 0,2 g/L d’alcool dans le sang
- Refus à un test de taux d'alcoolémie
- Combinaison de stupéfiants et alcool
- Amende alcool au volant et sanctions plus graves
Tous les jours, on rencontre de nombreux accidents sur la route. Les plus meurtriers sont généralement causés par l’alcool au volant. La consommation de cette boisson a des conséquences néfastes sur les conducteurs. Outre sa capacité à diminuer les réflexes, l’alcool incite les conducteurs à sous-estimer les risques. À cet effet, les autorités sanctionnent d’une amende les automobilistes présentant un taux d’alcoolémie excédant au maximum autorisé.
La législation a instauré un taux maximal d’alcool pour les conducteurs. Ces derniers n’ont pas le droit de dépasser cette norme établie au risque de se voir infliger une lourde amende. Le taux d’alcoolémie acceptable est de 0,5 g/L de sang, autrement dit, 0,25 mg par litre d’air expiré. Concrètement, ce taux équivaut à 50 cL de bière.
Pour les conducteurs en permis probatoire, le taux est revu à la baisse parce qu’il se situe à 0,2 g/L. Cette mesure interdit formellement donc à cette catégorie de conducteurs de consommer de l’alcool avant de conduire. Car, il est facile d’atteindre le taux indiqué avec un seul verre.
Si un conducteur présente un taux dépassant la limite autorisée, lors d’un contrôle policier, il sera exposé à diverses sanctions dont le paiement d’une amende pour conduite sous alcool.
La principale raison qui a conduit les autorités à mettre en œuvre cette limite est pour la sécurité routière des usagers. En effet, un taux d’alcoolémie élevé entraine automatiquement une dégradation des réflexes, de la vision et de la pensée. En plus de l’inattention, les conducteurs ivres ont tendance à rouler à tombeau ouvert. Ces troubles peuvent apparaître même avec une faible quantité d’alcool dans l’organisme. À noter que la conduite en état d’ébriété est l’un des responsables des accidents mortels sur la route.
Aucune personne de moins de 21 ans n’est en droit de conduire un véhicule en état d’ébriété. La tolérance zéro est mise en application pour ces jeunes. Cette mesure est évidemment prise dans le but de préserver les jeunes conducteurs de tout délit. Cela permettrait aussi de réduire considérablement le taux de mortalité lié aux accidents de la route. Il est bon de savoir que ces dispositions
L’un des gestes les plus efficaces pour éviter une amende pour consommation d’alcool est de se priver de boire de boissons alcoolisées avant de prendre le volant. Dans le cas où vous n’avez pas pu résister à la tentation, il existe quelques astuces que vous pourrez adopter.
Pour ne pas risquer de payer une amende pour conduite sous alcool avec un taux supérieur à la norme recommandée, il vaut mieux faire un contrôle rapide avant de quitter un lieu. Pour cela, il suffit de recourir à un éthylotest. Ce dispositif, pratique et simple d’utilisation, vous permet d’avoir connaissance du taux d’alcool dans votre sang. Vous pourrez vous en procurer facilement auprès des supermarchés. Pour que le résultat obtenu soit fiable, il faut attendre une heure après votre dernier verre avant de réaliser le test. À ce moment-là vous êtes certain que votre taux d’alcoolémie n’augmentera pas.
Depuis au moins 8 ans, les autorités obligent les conducteurs à équiper leur véhicule d’éthylotest. Le fait de ne pas en disposer n’implique pas pour autant des sanctions. Cette disposition a été instaurée pour encourager les automobilistes à mesurer leur taux d’alcool avant de conduire leur véhicule. Cela permet de réduire considérablement les accidents routiers causés par l’état d’ivresse.
Une autre méthode pour ne pas payer une amende pour conduite sous alcool à la suite d’un contrôle routier est de réduire votre taux d’alcoolémie. Votre meilleur atout à cet effet est le temps. Il faut comprendre que ce taux diminue d’environ 0,10 à 0,15 g toutes les heures. Cette baisse varie par rapport à chaque individu et l’environnement dans lequel il évolue.
L’une des précautions à prendre est de ne pas croire aux fausses idées véhiculées par certains conducteurs. Ces derniers avancent qu’il est possible de réduire le taux d’alcool dans le sang en buvant une quantité importante d’eau, de café ou de boissons énergétiques. Il y a également ceux qui affirment que le jus d’orange est efficace pour abaisser le taux d’alcoolémie. Aucune de ces affirmations n’apportent de résultat satisfaisant.
Si vous constatez que votre taux d’alcoolémie dépasse les 0.5 g/L, il suffit de vous reposer ou de faire une petite sieste pour éliminer l’alcool dans votre organisme.
Tout conducteur présentant un taux d’alcoolémie dépassant de 0,5 g/L de sang est une menace pour les autres utilisateurs de la route et des rues. Par conséquent, tous ceux qui enfreignent cette disposition sont passibles de diverses sanctions comme une amende. Zoom sur les différentes sanctions en fonction des infractions commises.
Un conducteur contrôlé par les forces de l’ordre et présentant un taux d'alcoolémie compris entre 0,5 et 0,79 g/L est obligatoirement condamné à des sanctions de 4e catégorie.
Tout d’abord, ils lui enlèveront 6 points sur son permis de conduire. Ensuite, l’automobiliste fautif devra payer une amende fixée à 135 euros. Par la même occasion, il ne pourra pas ramener sa voiture mais doit la laisser aux forces de l’ordre. Il risque même une suspension du permis de conduire pour une durée de 3 ans.
On parle de récidive lorsqu’au moment de commettre les délits, le conducteur ait déjà en réserve un casier indiquant une condamnation pénale antérieure. Elle se réfère aux articles 132-8 à 132-11 du Code pénal. Dans ce cas de figure, il se verra immédiatement retirer 6 points sur son permis de conduire. Il devra par la suite payer une amende alcool d’un montant de 9 000 euros maximum. Sa voiture sera aussitôt immobilisée car les policiers vont reconduire le chauffeur en un lieu où il va être placé en garde à vue. Ceci étant dû au fait qu’il va éventuellement purger jusqu’à 4 ans d’emprisonnement, en fonction de la récidive. La loi l’oblige également à s’inscrire à un stage de sensibilisation à la sécurité routière dont les frais seront à son compte. En dernier lieu, son permis sera annulé pour une durée de 3 ans maximum.
Selon la loi, il ne s’agit plus d’un délit mais d’une contravention. La récidive n’est plus évoquée lorsque l’automobiliste commet cette erreur une seconde fois et doit subir une arrestation. Le cas correspond à une infraction pénale sévèrement punie.
Les dispositions prises ne sont pas les mêmes pour les jeunes qui viennent d’avoir leur permis et qui n’ont pas encore dépassé leur première année de conduite légale. Ils sont formellement obligés de présenter un taux d’alcoolémie en dessous de 0,2 g/L. En d’autres termes, le jeune doit se limiter à un verre s’il compte prendre le volant après. Cette mesure a été prise du fait que la plupart des accidents mortels sur les routes sont causés par des conducteurs âgés de 18 à 25 ans.
En cas d’infraction à la disposition établie, le jeune conducteur se verra infliger un retrait de 6 points sur son permis. Plus précisément, il va perdre celui-ci la 1ère année du permis probatoire. Il devra s’acquitter d’une amende sur l’alcool au volant équivalent à 135 euros. Sa voiture est inéluctablement immobilisée et il risque même une suspension de permis durant les 36 prochains mois.
Les contrôles de taux d’alcoolémie ne sont obligatoires sur les routes mais quand les policiers trouvent qu’il est nécessaire d’en réaliser, il est judicieux de s’y conformer. En cas de refus, le conducteur doit se préparer à diverses sanctions.
Le retrait de 6 points sur le permis est accompagné d’une amende sur l’alcool au volant d’une somme pouvant grimper jusqu’à 4 500 euros. La voiture sera confisquée par les forces de l’ordre. En fonction de la situation, le tribunal peut suspendre ou annuler le permis de conduire de l’intéressé. Le juge l’obligera également à suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Le magistrat va aussi lui infliger une peine de prison pouvant aller jusqu’à 24 mois.
L’association de stupéfiants et d’alcool est toujours néfaste. Par conséquent, la loi se montre intransigeante en présence des conducteurs qui en consomment. Le retrait de 6 points sur le permis est obligatoire tout comme l’immobilisation du véhicule. Le fautif devra s’acquitter d’une amende pour l’alcool en pleine conduite qui s’élève à 9 000 euros tout en voyant son permis suspendu ou annulé pour une durée de 3 ans. Les instances juridiques peuvent le condamner à 2 ans d’emprisonnement en fonction de l’état de la personne au moment du test.
Les législateurs ont prévu des sanctions plus aggravées pour les automobilistes conduisant en état d’ébriété importante. Le fait de mettre en péril la sécurité des autres usagers de la route peut coûter très cher à ces personnes dépourvues de bon sens.
Lors d’un accident ayant conduit à des blessures graves à autrui, la loi oblige le chauffeur à payer une amende pour conduite en état d’ivresse de 75 000 euros. Son permis sera suspendu pendant au moins 10 ans et sa voiture sera tout de suite saisie par les autorités.
Si par malheur l’accident causé par le conducteur ivre a causé la perte d’une vie humaine, l’amende est fixée à 100 000 euros. Par la même occasion, la personne devra passer les 7 prochaines années de sa vie derrière les barreaux, en prison.